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Pourquoi je n'adhère pas à l'utilisation du terme « trouble » pour désigner l'autisme

  • Photo du rédacteur: Valérie D
    Valérie D
  • 13 oct. 2022
  • 1 min de lecture

Je vois souvent, sur les médias sociaux, l’utilisation de termes que je considère comme étant « pathologisants » pour désigner l’autisme.


Je comprends qu’il s’agit parfois d’un manque de connaissances sur le sujet, mais l’impact des mots est très important dans la perception sociale que les gens ont de l’autisme.


Je comprends aussi que, dans le DSM-V notamment, l’appellation « trouble du spectre de l’autisme » est utilisée pour parler de l’autisme. Cependant, ce n’est pas parce qu’une appellation est formalisée qu’elle est forcément adéquate, respectueuse et inclusive.


La notion de « trouble » ici est un concept basé sur la neurotypicalité. Tout ce qui en déroge est perçu comme un trouble, donc un dysfonctionnement (qui est forcément perçu comme problématique). Cela contribue à alimenter la stigmatisation et les préjugés à l’égard des personnes autistes, et non à leur inclusion et à la reconnaissance de leur condition comme faisant partie de la neurodiversité.


Je suis de celles qui sont d’avis que les mots, par leur sémantique, ont un grand impact sur les perceptions. Il ne s’agit donc pas de simples mots et d’une bataille de lettres, mais de considérer que ceux-ci peuvent faire une vraie différence dans l’acceptation sociale des personnes autistes.

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* Ceci reflète mon opinion personnelle, et ne reflète pas nécessairement celle d’autres personnes autistes.

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